Comment Lancer un Business en 2024 : Toutes les Étapes

Vous avez plusieurs idées de business mais vous ne savez pas comment procéder pour les concrétiser ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul. En effet, la démarche pour lancer un business est souvent complexe – les étapes à suivre sont nombreuses et il n’est pas toujours facile de savoir par où commencer.

Ce guide pratique fournira au futur entrepreneur tous les outils et toutes les étapes nécessaires pour créer son business. Nous expliquons les démarches de création d’entreprise, les ressources dont vous aurez besoin ainsi le coût de ce processus.

Ce qu’il faut pour lancer un business

Dans cette section, nous présentons et expliquons tout ce qu’il faut savoir pour créer son business, du développement de l’idée commerciale à l’obtention d’une couverture d’assurance.

Idée d’un projet d’entreprise

La réussite d’une entreprise commence par la recherche du bon produit ou service à offrir.

Commencez par déterminer vos points forts, vos capacités et vos centres d’intérêt. Essayez d’identifier un secteur d’activité dans lequel vous auriez un avantage. Trouver une idée d’entreprise qui corresponde à votre passion vous aidera à fournir un produit de qualité tout en appréciant le processus.

Supposons que vous aimiez cuisiner ou que vous êtes compétent dans ce domaine. Dans ce cas, certaines idées de petites entreprises rentables comprennent l’ouverture d’une entreprise de restauration ou d’une franchise alimentaire, la publication de livres de cuisine numériques ou la création d’un cours de cuisine en ligne.

Vous pouvez également vous intéresser aux produits tendance. Cette approche permet de s’assurer que la demande du marché est prometteuse. Vous pouvez utiliser Google Trends pour surveiller l’intérêt porté à un produit. Par exemple, vous trouverez ci-dessous les données de Google Trends montrant le volume de recherche mondial pour le terme « jouet pour chien » au cours des 12 derniers mois.

Une autre méthode consiste à visiter les plateformes de marché en ligne les plus populaires pour trouver les articles les plus demandés. Par exemple, Amazon dispose d’une page « Meilleures ventes » qui est mise à jour toutes les heures. Cette page présente les produits les plus performants dans différentes catégories.

Cette place de marché d’e-commerce populaire dispose également d’une page « Baromètre des ventes » qui présente les produits dont le rang de vente a augmenté de manière significative.

Si vous souhaitez vendre des articles faits à la main, consultez Etsy. Cette place de marché en ligne dispose d’une page consacrée aux articles les plus vendus, qui vous donnera des idées sur quoi fabriquer pour gagner de l’argent.

Finances, impôts et banques

En fonction du régime fiscal auquel votre entreprise est soumise, en France, il existe différents régimes fiscaux, tels que le régime micro-entreprise, le régime réel simplifié et le régime réel normal, qui déterminent les impôts que vous devez payer.

Il existe différents régimes fiscaux en France tel que le régime réel simplifié et le régime réel normal. Les entreprises payent leurs impôts selon le régime auquel elles sont soumises.

Chacun de ces régimes a ses propres règles et critères. Il est donc essentiel de comprendre celui qui s’applique à votre entreprise. Les impôts auxquels vous pouvez être soumis comprennent l’impôt sur les sociétés (IS) ou l’impôt sur le revenu (IR) pour les entreprises individuelles, ainsi que la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) pour les entreprises assujetties.

Veuillez consulter un expert comptable ou un professionnel fiscaliste pour vous aider à déterminer les impôts spécifiques que votre entreprise doit payer en fonction de son type et de son régime fiscal applicable.

En plus du régime fiscal, il est également très important de disposer d’un identifiant fiscal en France. Cet identifiant fiscal est connu sous le nom de numéro SIREN ou numéro SIRET. C’est un numéro unique attribué à chaque entreprise qu’elle soit petite ou grande.

Ce numéro permet aux autorités fiscales de vous identifier et de traiter correctement vos obligations relatives aux impots. Lors de la création de votre entreprise, vous devez vous enregistrer auprès des autorités compétentes, telles que le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) ou l’Urssaf, pour obtenir votre identifiant fiscal.

C’est avec cet identifiant que vous effectuerez vos déclarations fiscales, paiements d’impôts et autres formalités fiscales.

Assurez-vous de conserver votre identifiant fiscal en lieu sûr et de l’avoir toujours à disposition pour tout échange avec les autorités fiscales. En cas de doute ou de besoin d’assistance supplémentaire, il est recommandé de contacter les services fiscaux compétents.

Licences et permis

Les exigences en matière de licences et d’autorisations pour les entreprises et activités commerciales peuvent varier en fonction de plusieurs critères comme le secteur d’activité et la nature de l’entreprise.

Dans certains cas, il peut être nécessaire d’obtenir une licence professionnelle obtenue auprès des autorités compétentes, telles que les chambres de commerce et d’industrie ou les chambres de commerce et d’artisanat. Ces autorisations sont souvent exigées pour les professions réglementées, notamment les sécteurs de l’immobilier, de l’agro-alimentaire et de la santé

Certaines activités spécifiques peuvent même nécessiter des permis spéciaux, comme les restaurants souhaitant vendre des boissons alcoolisées ou les entreprises qui manipulent des matières chimiques dangereuses. Dans ces cas, il est important d’obtenir les autorisations appropriées auprès des autorités compétentes, telles que les préfectures ou des organisations professionnelles spécifiques.

Il convient de noter que les exigences en matière de licences et de permis peuvent varier en fonction du secteur d’activité, de la situation géographique et des réglementations spécifiques à chaque profession. Afin d’obtenir des informations précises et actualisées sur les licences et autorisations requises pour votre activité en France, il est recommandé de contacter directement les autorités compétentes, telles que les chambres de commerce et d’industrie, les chambres de commerce et d’artisanat, les préfectures ou les organismes professionnels concernés.

Les réglements et exigences quant aux licences et autorisations peuvent évoluer dans le temps et varier selon la situation géographiques de l’entreprise et d’autres caractéristiques. C’est pourquoi il est obligatoire de contacter les autorisées concernées pour obtenir les informations exactes à ce sujet

Logiciels et matériel

La gestion d’une entreprise demande beaucoup de travail. Heureusement, il existe divers logiciels et matériels qui permettent d’automatiser les processus commerciaux.

Voici quelques types de logiciels dont vous pourriez avoir besoin pour gérer une petite entreprise :

• Comptabilité. Utilisez un logiciel de comptabilité pour faciliter les activités comptables, comme le suivi des flux de trésorerie de l’entreprise et la préparation des états financiers. QuickBooks et FreshBooks en sont des exemples.
• Gestion de projet. Elle permet de planifier et d’exécuter des projets. Réalisez des activités en fixant des délais, en allouant des ressources, en suivant les progrès et en collaborant avec les membres de l’équipe. Exemples : ClickUp et Monday.com.
• Paie. Avant d’embaucher des employés, configurez votre logiciel de paie. Les fournisseurs de services de paie peuvent automatiser le processus de paiement des employés et vous aider à respecter les lois sur les salaires. Gusto et Paychex en sont des exemples.
• Impôts. Identifier les différents impôts à payer peut être déroutant. Les logiciels fiscaux peuvent vous aider à préparer et à déclarer vos impôts. TaxAct et TurboTax en sont des exemples.
• Gestion de la relation client (GRC). Les logiciels de gestion de la relation client (GRC) vous permettent de satisfaire vos clients. Il permet de gérer les relations avec les clients, de suivre les analyses commerciales et d’automatiser le marketing et le service à la clientèle. Salesforce et Keap en sont des exemples.

Bon nombre de ces plateformes ont souvent des fonctionnalités qui se chevauchent. Par exemple, si votre logiciel de gestion de la relation client intègre déjà des outils d’analyse commerciale, vous n’aurez peut-être pas besoin d’une application distincte pour le suivi des données de vente. Il convient donc d’évaluer vos besoins et d’analyser minutieusement les fonctionnalités de chaque logiciel.

Si vous envisagez d’ouvrir un magasin physique, vous pourriez avoir besoin d’un terminal de point de vente (TPV). Il s’agit d’un système matériel utilisé pour traiter les paiements par carte. De nos jours, il existe également des systèmes de point de vente qui peuvent être utilisés à l’aide d’appareils mobiles. Clover et Vend sont des exemples de fournisseurs de systèmes de point de vente.

Assurance des entreprises

Sans une assurance adéquate, vous risquez de faire faillite en raison de catastrophes inattendues telles que les catastrophes naturelles, les accidents ou les poursuites judiciaires. C’est pourquoi il est essentiel de trouver la bonne couverture d’assurance pour protéger votre entreprise et vos biens personnels.

Certaines entreprises peuvent même être tenues par la loi de souscrire un certain type d’assurance commerciale. Par exemple, les entreprises qui emploient des salariés doivent souscrire une assurance contre les accidents du travail, le chômage et l’invalidité pour se conformer à la réglementation fédérale.

Comme pour les autres obligations légales, les lois relatives à l’assurance des entreprises diffèrent d’un État à l’autre ; veillez donc à consulter le site web de votre administration locale pour obtenir les informations les plus récentes.

L’achat de l’assurance légalement requise est le strict minimum. Vous pouvez ensuite souscrire différents types d’assurance pour couvrir d’autres risques liés à votre activité. En voici quelques exemples

• Assurance responsabilité civile générale pour tout type d’entreprise.
• Assurance responsabilité civile de produits pour les entreprises proposant des produits.
• Assurance responsabilité civile professionnelle pour les entreprises proposant des services professionnels.
• Assurance des biens commerciaux pour les entreprises disposant d’un grand nombre de biens et d’actifs physiques.
• Assurance des entreprises à domicile pour les petites entreprises exploitées à partir du domicile du propriétaire.
• Assurance du propriétaire de l’entreprise pour la plupart des propriétaires de petites entreprises.

En outre, il est judicieux d’étudier les régimes de retraite et d’assurance maladie pour vous et vos employés.

Après avoir évalué les risques, recherchez des agents d’assurance réputés et agréés. Comparez ensuite les tarifs de plusieurs assureurs pour obtenir la meilleure offre.

Veillez à vous assurer pour toutes les dépenses que vous ne pouvez pas payer de votre poche. En outre, n’oubliez pas de réévaluer chaque année les risques de votre entreprise et vos besoins en matière de couverture d’assurance, en fonction de l’évolution de votre entreprise et de ses responsabilités.

Les étapes à suivre pour créer un business

Dans cette section, nous vous proposons un guide étape par étape sur la manière de créer un business, de la préparation d’un business plan à l’élaboration des bonnes stratégies de marketing.

1. Rédigez un business plan

Une fois que vous avez une idée générale des objectifs de votre entreprise, il est temps de rédiger un business plan . Un business plan solide représente un guide étape par étape pour le propriétaire d’une entreprise.

Un business plan se compose généralement des éléments suivants:

• Un résumé. Explique brièvement les objectifs de l’entreprise et les méthodes pour les atteindre.
• Description de l’entreprise. Mettez en évidence les problèmes que votre entreprise résoute et ce qui la différencie de la concurrence.
• Analyse du marché. Elle comprend une vue d’ensemble du secteur, des profils du public cible et une analyse de la concurrence.
• Organisation et gestion de l’équipe. Concevez la structure de votre entreprise, la hiérarchie de gestion et les principes de travail.
• Détails du produit ou du service. Créez une fiche produit, indiquez comment vous vous procurerez les matériaux nécessaires, qui sera responsable de la fabrication du produit et combien il coûtera.
• Plan de marketing. Déterminez les stratégies de marketing appropriées pour promouvoir votre produit ou service auprès des clients potentiels.
• Projections financières. Proposez un budget et dressez la liste des états financiers prévisionnels. Commencez ensuite à élaborer un plan financier sur cinq ans.

Lors de la préparation d’un plan d’entreprise, il convient de connaître l’objectif et le public visés. Les petites entreprises établissent généralement un plan d’affaires pour attirer les investisseurs. De nombreux chefs d’entreprise s’en servent également pour donner des orientations à leurs employés et à leurs collaborateurs potentiels.

Il convient donc d’utiliser un langage clair et concis et de structurer le plan pour aider le public visé à comprendre facilement les informations. Si vous devez fournir plus de détails, ajoutez une liste d’annexes au lieu de mise en place trop de données dans le contenu principal.

2. Réaliser une étude de marché

L’étude de marché est le processus de collecte et d’analyse d’informations sur un secteur particulier. Il s’agit notamment de connaître la rentabilité du secteur, les tendances et la saturation du marché.

Il existe deux grands types d’études de marché : les études primaires et les études secondaires. L’étude primaire consiste à analyser des données provenant d’entretiens, d’enquêtes ou d’expériences avec des groupes de discussion. L’étude secondaire consiste à étudier des informations accessibles au public à partir de documents de recherche ou de statistiques publiés par des agences gouvernementales ou d’autres organisations.

Les deux aspects importants sur lesquels il convient de se concentrer au cours du processus de recherche sont le créneau de votre secteur et vos concurrents.

Le fait d’opérer dans une niche peut vous aider à élaborer une stratégie commerciale plus efficace et à réduire la concurrence. Par exemple, au lieu de vendre des produits alimentaires génériques, votre entreprise peut vendre des produits sans gluten.

Utilisez de puissants outils de recherche pour l’optimisation des moteurs de recherche (SEO), tels que Google Trends ou Ahrefs’ Keywords Explorer, pour évaluer l’intérêt des gens pour votre niche ou votre idée de produit.

La réalisation d’une étude de marché approfondie passe également par une analyse de la concurrence qui vous aidera à comprendre où se situe votre entreprise dans le secteur. Trouvez des informations sur les forces, les faiblesses, les produits, les qualités uniques, le public cible et les stratégies commerciales de vos concurrents. Des outils comme iSpionage et Sprout Social sont utiles pour rechercher des concurrents.

3. Identifiez votre marché cible

Comprendre son marché cible est essentiel pour avant de créer son business. Il s’agit du groupe de consommateurs auxquels vous envisagez de commercialiser des produits et des services. Connaître le public visé vous aidera à élaborer des campagnes publicitaires plus efficaces et à instaurer un climat de confiance entre votre marque et votre clientèle.

L’identification du public cible fait partie d’une bonne étude de marché. Recueillez des données auprès de clients potentiels en menant des enquêtes ou des entretiens. Vous pouvez également analyser les types de consommateurs auxquels s’adressent vos concurrents, car ils peuvent être similaires à ceux que vous visez.

Créez ensuite des personas pour mieux comprendre les caractéristiques démographiques générales de votre marché cible. Un persona est un personnage fictif représentant le type de client idéal de votre entreprise. Parmi les facteurs à prendre en compte lors de la création de personas, citons l’âge, le lieu de résidence, le sexe, le revenu, l’emploi et les centres d’intérêt.

Élaborez quelques personas et adaptez-les au fur et à mesure que vous recueillez des informations grâce à vos recherches et à la gestion de votre business. Vous pourrez ainsi vous faire une idée plus précise de votre marché cible. Dans de nombreux cas, vous devrez peut-être créer de nouveaux personas au fil du temps en raison de changements importants dans le secteur ou dans la demande du marché.

4. Choisissez un nom de business

Les études montrent que 77 % des clients font référence à certains produits par leur nom de marque. Il est donc essentiel de trouver un nom propre de business approprié pour renforcer l’image de marque de l’entreprise.

Dans ce tutoriel de L’Académie Hostinger, vous apprendrez à trouver un nom d’entreprise facilement en quelques étapes claires et précises.

Commencez par définir la vision, les valeurs et la personnalité de votre entreprise. Ensuite, réfléchissez à des noms autour de ces termes :

• En recherchant des mots-clés pertinents.
• En utilisant un moteur de recherche pour trouver des mots uniques et leur signification.
• En vous inspirant de la littérature et de la mythologie.
• Incorporant votre nom propre à la marque.
• Utiliser un générateur de nom d’entreprise.

Quelle que soit la méthode choisie, veillez à ce que le nom soit facile à épeler, mémorable et pertinent pour votre business.

Après avoir trouvé le nom d’entreprise que vous préférez, vérifiez s’il est possible de l’utiliser comme nom de domaine de site internet afin de maintenir la cohérence sur toutes vos plateformes de marketing. Utilisez un vérificateur de nom de domaine, vérifiez le nom dans la base de données officielle des marques et voyez s’il est possible de l’utiliser également sur vos comptes de médias sociaux.

Enfin, n’oubliez pas d’enregistrer le nom de votre entreprise. Aux États-Unis, il existe quatre façons principales d’enregistrer le nom de son entreprise :

• Nom de l’entité. L’enregistrement d’un nom d’entité commerciale vous protège au niveau de l’État. En fonction de la structure de l’entreprise et de son emplacement, l’État peut exiger des propriétaires d’entreprise qu’ils en fassent la demande.
• Marque déposée. Ce type d’enregistrement protège votre marque au niveau national. L’enregistrement d’une marque empêche d’autres entreprises d’utiliser le nom de votre société.
• Nom commercial (Doing Business As – DBA). Ainsi connu sous le nom de nom commercial, fictif ou supposé, le DBA n’offre pas techniquement de protection du statut juridique. Toutefois, la loi peut vous obliger à en enregistrer un.
• Nom de domaine. L’achat d’un nom de domaine permet de sécuriser l’adresse du site internet de votre business. Cela empêche d’autres parties d’utiliser votre domaine enregistré tant que vous en êtes le propriétaire.

5. Choisissez un statut juridique

Dans cette section, nous nous concentrerons sur les structures commerciales les plus courantes. Ces structures peuvent varier en fonction du lieu d’implantation de l’entreprise, c’est pourquoi il convient d’effectuer des recherches appropriées.

Il existe quatre structures commerciales courantes : l’entreprise individuelle, la société de personnes, la société à responsabilité limitée (SRL) et la société de capitaux.

Auto-entreprise

Une auto-entreprise est une entité commerciale dans laquelle une seule personne possède et gère l’entreprise. Le propriétaire unique peut utiliser son nom personnel comme nom d’entreprise ou exploiter l’entreprise sous un nom distinct en déposant un DBA.

Comme il n’y a pas de distinction de statut juridique entre le propriétaire et l’entreprise elle-même, le propriétaire unique est personnellement responsable des dettes et obligations de l’entreprise.

Par conséquent, il peut être difficile d’obtenir des prêts aux petites entreprises auprès des banques ou des institutions financières. En effet, la plupart des créanciers préfèrent travailler avec des entreprises bien établies dont les antécédents en matière de crédit sont clairs.

Partenariat

Une société de personnes est une structure commerciale dans laquelle deux ou plusieurs personnes possèdent ensemble une entreprise. Il existe deux types principaux de sociétés de personnes : la société en commandite (SC) et la société à responsabilité limitée (SRL).

Les sociétés en commandite se composent d’au moins un commandité à responsabilité illimitée et d’au moins un associé à responsabilité limitée à l’égard des dettes et des pertes de l’entreprise. Le premier exerce des activités commerciales, tandis que le second agit en tant que partenaire commercial ou investisseur silencieux. En revanche, tous les associés d’une LLP ont une responsabilité limitée et sont autorisés à prendre des décisions commerciales.

SARL

Une SARL est une structure commerciale qui protège le propriétaire de toute responsabilité personnelle, ce qui signifie que ses biens personnels ne seront pas menacés en cas de faillite de l’entreprise. Les SARL ne sont pas assujetties à l’impôt sur les sociétés, mais leurs membres étant considérés comme des travailleurs indépendants, ils doivent s’acquitter de l’impôt sur le travail indépendant.

La plupart des États ne limitent pas le nombre de membres d’une SARL. En outre, les membres peuvent être des personnes physiques, des sociétés et même d’autres SARL. De nombreux États autorisent également les SARL à propriétaire unique, également appelées « single-member LLC ».

Société

Une société est une entité juridique distincte de ses propriétaires. Elle peut réaliser des bénéfices, payer des impôts et être tenue pour responsable. Cette structure juridique offre aux propriétaires d’entreprise la meilleure protection contre la responsabilité juridique personnelle, mais elle est de plus très coûteuse à mettre en place.

Par défaut, une société sera imposée comme une société C selon les règles de l’IRS. Cela signifie qu’elle peut être soumise à une double imposition. Toutefois, certaines sociétés peuvent choisir d’être exigées en tant que S Corporation. Le statut fiscal particulier des sociétés S leur permet de ne pas payer l’impôt sur les sociétés, mais elles sont également soumises à davantage de réglementations concernant la propriété de l’entreprise et les catégories d’actions.

6. Effectuez une analyse du seuil de rentabilité

L’analyse du seuil de rentabilité permet de calculer le nombre d’articles qu’une entreprise doit vendre pour couvrir tous ses frais de démarrage. C’est ce qu’on appelle le seuil de rentabilité, c’est-à-dire le point où le coût total de production et d’exploitation est égal au revenu total.

Ce calcul est indispensable pour attirer des investisseurs ou contracter un prêt pour financer votre entreprise. En outre, l’analyse du seuil de rentabilité vous aide à fixer le prix des produits, à atténuer les risques financiers et à fixer des objectifs de vente.

La formule pour calculer le seuil de rentabilité est la suivante : les coûts fixes divisés par le prix de vente moyen moins les coûts variables. Vous pouvez également utiliser une calculatrice de seuil de rentabilité pour vous aider à effectuer l’analyse.

Supposons que vous ayez l’intention de vendre des repas végétariens et que vous ayez déterminés que le seuil de rentabilité doit être atteint :

• Le coût de démarrage est de 500 $.
• Le coût variable est de 2 $/emballage.
• Le prix de vente de l’emballage est de 10 $.

La formule est la suivante : 500 $/(10 $ – 2 $) = 62,5. Cela signifie que vous devez vendre au moins 63 unités pour couvrir vos frais de démarrage. Vendre plus que cela équivaut à un bénéfice.

7. Créez un plan marketing

Avant de commencer à vendre, élaborez un plan détaillant la manière dont vous allez commercialiser vos produits et services auprès de clients potentiels.

En général, un plan de marketing contient des informations telles que

• un résumé du plan de marketing global
• La vision, la mission et les objectifs de l’entreprise.
• Les éléments de l’image de marque de l’entreprise, tels que le logo, les couleurs, les polices, la voix et le ton de l’entreprise.
• Données sur le secteur d’activité, les concurrents et le marché cible.
• Le plan budgétaire de l’entreprise.

Toutefois, le plan marketing doit avant tout mettre l’accent sur les canaux et les stratégies de marketing. Voici quelques méthodes de marketing pour promouvoir votre entreprise et vos produits :

• Marketing des réseaux sociaux. Créez du contenu de haute qualité sur les réseaux sociaux, publiez-le régulièrement et encouragez l’engagement en interagissant avec les personnes qui vous suivent. Vous pouvez également diffuser des annonces sur les plateformes sociales à l’aide d’outils tels que Facebook Ads Manager et Twitter Ads.
• Collaboration avec des influenceurs. Collaborez avec des influenceurs en les payant pour promouvoir vos produits ou en leur envoyant des produits gratuits à évaluer. Les influenceurs influencent les décisions d’achat de leur public et peuvent les transformer en clients.
• Marketing par email. Constituez une liste d’adresses électroniques de clients potentiels. À l’aide d’outils d’automatisation du marketing par email tels que Mailchimp et Constant Contact, informez vos clients de la sortie de nouveaux produits, d’offres spéciales ou de nouvelles concernant votre magasin.
• Annonces de recherche payantes. Cette stratégie de marketing consiste à payer des moteurs de recherche comme Google pour qu’ils placent des annonces en haut des pages de résultats des moteurs de recherche. Google Ads est une plateforme populaire offrant ce type de publicité.
• Les cadeaux et les concours. Ces événements promotionnels peuvent être organisés hors ligne ou en ligne pour faire connaître votre nouveau business. Encouragez les gens à participer à l’événement en partageant un article sur vos produits ou en répondant à des enquêtes. Pour créer des cadeaux et des concours en ligne, utilisez des outils tels que Woorise et SweepWidget.

N’oubliez pas de surveiller les performances de vos efforts de marketing pour déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et adapter vos stratégies en conséquence.

8. Envisagez le franchisage

Si la création de votre propre business vous semble trop intimidante, l’achat et l’ouverture d’une franchise d’une société établie peuvent être une alternative. Parmi les franchises les plus populaires, citons McDonald’s, 7-Eleven et Taco Bell.

Outre un business model bien établi et la popularité de la marque, le franchiseur fournira même des lignes directrices en matière de formation et des procédures opérationnelles normalisées. En tant que franchisé, il vous suffit de trouver un emplacement pour votre magasin, d’obtenir un financement et d’embaucher des salariés. L’achat d’une franchise peut parfois coûter moins cher que la création de votre propre entreprise.

Toutefois, l’ouverture d’une franchise s’accompagne de nombreuses conditions. En signant un contrat de franchise, vous devez suivre les directives du franchiseur sur la manière d’exploiter l’entreprise. Vous devez également partager les bénéfices avec le franchiseur. En outre, les franchiseurs peuvent décider de ne pas renouveler le contrat de franchise à l’échéance.

N’oubliez pas que le franchisage ne garantit pas le succès. Comme pour toute autre entreprise, vous devez travailler dur et mettre en œuvre de bonnes pratiques commerciales pour obtenir des résultats favorables.

Combien coûte la création d’un business

La création d’un business peut coûter entre quelques milliers et des centaines de milliers de dollars. Tout dépend des activités de l’entreprise et de la manière dont elle se finance.

Examinez vos options de financement

Lorsqu’il s’agit de trouver des capitaux pour couvrir les coûts de l’entreprise, 77 % des propriétaires de petites entreprises utilisent leur épargne personnelle. Cette option leur permet de s’affranchir de la pression des investisseurs et de l’attente d’une augmentation immédiate des bénéfices.

Toutefois, la recherche d’un financement externe est souvent un meilleur moyen de développer rapidement un business. Voici cinq sources de financement externe à envisager :

• Le financement participatif (crowdfunding). Levez des fonds en invitant des personnes à financer votre nouveau business. Vous pouvez le faire par l’intermédiaire de votre réseau personnel ou de sites de crowdfunding comme Indiegogo et GoFundMe.
• Crédit aux petites entreprises. Une banque peut proposer un prêt commercial de 5 000 à 500 000 dollars avec un taux d’intérêt moyen de 3,19 à 6,78 %, en fonction de la situation de la startup.
• Capital-risque (CR). Les sociétés de capital-risque telles que Sequoia Capital et Accel collectent des fonds auprès d’investisseurs fortunés, d’institutions financières et de banques d’investissement. Elles examinent ensuite les entreprises potentiellement rentables à financer.
• Investissement providentiel. Par rapport au capital-risque, cette option peut être plus facile à obtenir pour les petites entreprises en phase de démarrage. Les investisseurs providentiels utilisent leur propre argent, et c’est donc à eux de choisir l’entreprise dans laquelle ils souhaitent investir.
• Programmes gouvernementaux. Contrairement aux options précédentes, de nombreux programmes de financement gouvernementaux n’exigent pas que les entreprises remboursent l’argent. Toutefois, il faut du temps pour trouver un programme adéquat, car de nombreuses subventions aux petites entreprises ne financent que certains secteurs ou propriétaires d’entreprise, comme les anciens combattants ou les entrepreneurs défavorisés.

Comment créer une entreprise sans capital

Il est possible de créer un business sans argent. Toutefois, vous devrez généralement disposer d’un ordinateur ou d’un appareil mobile pour accéder à l’internet. En outre, vous n’avez pas besoin d’un capital important, mais seulement de votre temps et de vos compétences.

Voici quelques idées de business que vous pouvez créer avec peu ou pas d’argent :

• Travail à distance. Gagnez de l’argent en ligne en transformant vos compétences en travail à distance. Vous pouvez par exemple devenir assistant virtuel, rédiger des articles en freelance, saisir des données, traduire des documents et proposer des services de marketing sur les réseaux sociaux. Recherchez des emplois freelances à distance sur des sites tels que Upwork et Fiverr.
• Offrir des services simples. Le temps est votre principal atout, car il s’agit d’effectuer de petites activités pour d’autres personnes qui ne veulent pas le faire ou qui sont trop occupées pour le faire elles-mêmes. Il peut s’agir par exemple de garder la maison, de promener le chien, de faire le ménage, de faire les courses ou de laver la voiture.
• Vente de produits numériques. Démarrez une activité en ligne en créant et en vendant des produits numériques à l’aide d’un simple ordinateur. L’eBooks, les modèles de conception et les cours en ligne sont des exemples de produits à vendre en ligne.
• Créer un business d’impression à la demande. Créez des modèles et laissez des sociétés d’impression et de traitement des commandes à la demande comme Printful et Printify s’occuper du reste. Lorsqu’un client commande un produit sur lequel figure votre dessin, l’entreprise imprime le dessin sur l’article et l’envoie à l’acheteur. Vous ne devez verser une commission à l’entreprise qu’une fois que le client vous a payé.
• Dropshipping. Semblable à l’impression à la demande, ce modèle vous permet de vendre des produits sans avoir à gérer de stocks. Trouvez des fournisseurs sur des sites tels que SaleHoo et Spocket et laissez-les exécuter les commandes. Vous partagez ensuite les bénéfices avec eux.

Les prochaines étapes de la création de votre business

Les sections suivantes décrivent d’autres mesures que vous pouvez prendre un risque de réussite de votre business.

Recrutez une équipe exceptionnelle

De nombreuses entreprises échouent en raison d’une mauvaise gestion, c’est pourquoi il faut envisager de faire appel à une aide lors de la création d’un business. Après tout, gérer toutes les responsabilités liées à la gestion d’un business peut s’avérer insurmontable.

Les propriétaires d’entreprise avisés ont la prévoyance d’externaliser les tâches qu’ils n’ont pas le temps ou les compétences d’effectuer, d’autant plus que la quantité de travail augmentera en même temps que l’entreprise.

Avant d’embaucher des salariés, il faut tenir compte du temps et des dépenses nécessaires à la recherche et à l’intégration des nouveaux membres de l’équipe. Voici un guide étape par étape sur la manière d’embaucher des employés :

1. Évaluez les types de postes à pourvoir.
2. Élaborez une stratégie de recrutement.
3. Publier des annonces sur des sites de recherche d’emploi comme Indeed et ZipRecruiter.
4. Examinez les candidatures.
5. Faire passer un entretien aux candidats qualifiés.
6. Vérifier les antécédents des employés potentiels.
7. Proposer des offres d’emploi aux meilleurs candidats.
8. Mener un processus d’intégration pour les nouveaux employés.

Les types de postes à pourvoir différent d’une entreprise à l’autre. Toutefois, les postes les plus courants sont ceux d’un spécialiste du marketing, d’un graphiste, d’un responsable des réseaux sociaux et d’un gestionnaire des stocks. En outre, vous pouvez embaucher des travailleurs à distance pour des postes qui ne nécessitent pas de travailler dans un magasin ou un bureau.

Créez un site web

Savoir comment créer un site web pour votre entreprise est une nécessité dans cette ère numérique. Des études montrent que plus de 70 % des petites entreprises disposent d’un site web. Si vous dirigez un business sans site web, il vous sera plus difficile de rivaliser avec la grande majorité des entreprises qui ont établi leur présence en ligne.

De plus, les statistiques sur les petites entreprises révèlent que jusqu’à 80 % des consommateurs font des recherches en ligne sur un business avant d’acheter des produits ou de se rendre dans un magasin. La création d’un site internet réduit donc les risques de perdre des clients potentiels au profit d’autres marques.

Il existe deux types de plateformes pour créer le site web de votre entreprise ou votre boutique en ligne : hébergée ou auto-hébergée.

Opter pour une plateforme hébergée signifie créer un site web à l’aide d’un créateur de site web qui fournit également un hébergement web. Le Créateur de Sites Internet Hostinger, Wix et Squarespace en sont des exemples.

Nous recommandons le Créateur de Site Web Hostinger en raison de ses puissants outils d’IA qui peuvent aider à réaliser diverses activités de création de site web et de design. Et pour ceux qui souhaitent créer un site web pour vendre des produits en ligne, Hostinger propose un créateur de site e-commerce ainsi qu’un pack d’hébergement.

Apprenez dans ce tuto vidéo de L’Académie Hostinger comment créer une boutique en ligne facilement avec le créateur de site avec IA de Hostinger :

Choisir une plateforme auto-hébergée signifie mettre en place votre propre hébergement web avec l’aide d’un fournisseur d’hébergement web et créer votre site web à l’aide d’un système de gestion de contenu (SGC). WordPress, PrestaShop et Drupal sont des exemples de SGC populaires.

La courbe d’apprentissage d’un SGC est plus raide que celle d’un créateur de site web, mais il vous permettra de mieux contrôler votre site web en termes de conception, de référencement et d’évolutivité. C’est pourquoi nous vous recommandons d’opter pour l’auto-hébergement.

Obtenez un plan d’hébergement et un nom de domaine

Si vous créez un site web à l’aide d’une plateforme auto-hébergée, vous devrez acheter un plan d’hébergement et un nom de domaine.

L’hébergement web est un service en ligne qui vous permet de stocker les données de votre site web, tandis que le nom de domaine sera l’adresse de votre site web – l’URL que les internautes saisissent dans leur navigateur pour accéder à votre site.

Il existe de nombreux types de services d’hébergement, il convient donc de choisir le plan d’hébergement web qui correspond à vos besoins. Par exemple, les personnes qui créent un site web pour une petite entreprise peuvent opter pour un plan d’hébergement mutualisé. En revanche, les propriétaires de sites web qui s’attendent à un trafic important peuvent opter pour un hébergement dans le cloud pour de meilleures performances.

Certains fournisseurs d’hébergement web proposent même des plans d’hébergement pour des SGC spécifiques. Par exemple, chez Hostinger, vous pouvez obtenir des plans d’hébergement pour WordPress. Un autre service populaire est l’hébergement PrestaShop.

De nombreuses entreprises proposent également des noms domaines gratuits pour les sites web dans le cadre de leurs plans d’hébergement, ce qui vous permettra d’économiser de l’argent lors de la création de votre site web.

Conclusion

Presque tout le monde peut créer son business de nos jours. Il suffit de trouver une idée de business et de s’occuper des aspects financiers et de statut juridique. Ensuite, il faut penser aux logiciels et au matériel dont vous avez besoin pour faire fonctionner l’entreprise et obtenir une couverture d’assurance.

Pour vous aider à vous organiser, voici un récapitulatif des étapes de la création d’une entreprise :

1. Rédiger un business plan.
2. Réalisez une étude de marché.
3. Clarifiez votre marché cible.
4. Choisir un nom d’entreprise.
5. Choisir une structure d’entreprise.
6. Effectuer une analyse du seuil de rentabilité.
7. Élaborer un plan de marketing.
8. Envisager le franchisage.

Une fois que votre business plan de base est établi, envisagez d’embaucher des employés et de créer un site internet ou une boutique en ligne. Pour financer le business, envisagez des options telles que le crowdfunding, les prêts, les investisseurs et les subventions publiques.

Si vous souhaitez créer une entreprise sans mobiliser de capitaux, vous pouvez envisager de travailler à distance, de proposer des services simples, de vendre des produits numériques, de faire du dropshipping ou de créer son entreprise d’impression à la demande.

Nous espérons que cet article vous a permis d’en savoir plus sur la manière de créer un business. Si vous vous êtes lancé dans la création d’une entreprise, nous serions ravis de connaître votre expérience dans la section des commentaires ci-dessous.